Après une annulation en 2020 et un report ce printemps, cette fois semble la bonne. Le festival de sculpture Camille Claudel revient enfin à La Bresse, du 11 au 19 septembre 2021, sur le thème du… tabou.
Avec Jean, nous vous invitons chaleureusement à découvrir cet événement très populaire, au cours duquel les artistes créent leurs œuvres devant vous !
Les racines vosgiennes de la famille Claudel
Le nom de ce festival n’a rien d’une coquetterie. Petite parenthèse historique pour ceux qui l’ignoraient : la famille de la célèbre sculptrice Camille Claudel est bel et bien originaire de La Bresse.
Le père de Camille et de Paul, Louis-Prosper Claudel, y est né en 1826. Avant lui, tous ses ancêtres paternels ont vécu dans les Vosges, depuis le 16e siècle au moins.
Camille Claudel a passé de nombreuses vacances dans sa famille paternelle, sur les bords du lac de Gérardmer. À 20 ans, elle a d’ailleurs dessiné au fusain une Femme de Gérardmer.
Son frère Paul évoque également dans ses souvenirs la cueillette des brimbelles et les baignades au lac des Corbeaux. En 1946, il écrit même au maire de la commune pour lui affirmer qu’il « n’oublie pas La Bresse […] la chère petite cité de qui le nom de Claudel est inséparable depuis je ne sais combien de générations ».
Le festival de sculpture et la Villa Eugène, une longue histoire…
Ce festival se place sous le signe de la convivialité et du partage. Les artistes présents y sont très abordables, et vous avez la chance de les voir évoluer devant vous, du matériau brut à l’œuvre achevée !
Les sculpteurs sur bois se retrouvent sous la Halle de la Patinoire, tandis que les artistes qui travaillent la pierre et le métal se concentrent sur le parking de la Halle des Congrès.
En parallèle, des expositions-ventes de sculptures jalonnent la ville. Nous en profitons pour vous signaler celle de Gé Pellini, un créateur nancéen déjà invité à plusieurs reprises à La Bresse.
Depuis quelques années, avec Jean, nous contribuons à notre façon à la réussite du festival en accueillant bénévolement certains artistes dans notre maison d’hôtes, à la demande de l’Office de Tourisme.
Pour Jean, qui s’est beaucoup impliqué dans l’organisation matérielle du festival lorsqu’il travaillait à la Mairie de La Bresse, c’est une continuité logique.
Nous prenons beaucoup de plaisir à recevoir ces artistes, avec lesquels les échanges sont très intéressants. Certains d’entre eux, comme le burkinabé Issouf Dermé, ont même laissé pour toujours une belle trace de leur passage à la Villa Eugène…

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